Le sentiment de culpabilité a très mauvaise réputation. Il est souvent vu comme un sentiment négatif, inutile, un poids dont on se passerait bien. Plein de conseils sont donnés pour s’en débarrasser, une fois pour toutes! Prenons la vie avec légèreté, que diable! Car la culpabilité n’apporte rien de bon, elle nous fait sentir mal, pas du tout en phase avec la personne qu’on souhaite être, par rapport à soi ou aux autres. Mais bon, si on se sent coupables, il y a une raison… j’ai envie de vous en proposer une petite typologie, comme ça, sans prétention, pour le plaisir de la réflexion, en toute liberté.
Au coeur du quartier des Marolles, là où respire l’âme du vieux Bruxelles, se niche une petite galerie d’art qui s’appelle La Girafe. Pour sa réouverture après la crise sanitaire, c’est l’artiste photographe Georges van Georges qui expose, du 4 au 14 novembre. C’est une nouvelle expo à la galerie La Girafe!
J’aime profondément le tatouage comme concept. Alors que nos relations humaines, nos biens, nos objets-souvenir sont souvent la proie des évènements, le tatouage, en principe, reste pour toujours. Pour l’effacer, un geste volontaire et fort est indispensable, si on le laisse tranquille, le tatouage ne part pas. Mes tatouages vieillissent avec moi, ils subissent les aléas de ma peau, mais ils restent. C’est cette idée d’éternité qui m’attire le plus dans le tatouage je crois.
Parmi les activités d’entretien, j’ai remarqué que le repassage est celle que les gens aiment le moins, celle qu’on évite, préférant porter des vêtements froissés ou acheter des vêtements qui froissent peu ou pas plutôt que de se mettre à la tâche. Je n’ai jamais compris pourquoi. Moi, j’adore repasser. J’adore voir cet amas informe s’organiser peu à peu en petits tas bien pliés, j’adore voir le tissus froissé et mal foutu devenir lisse et beau sous le poids et la chaleur du fer.
Je parlais l’autre jour avec une copine, et entre deux verres elle me dit qu’elle a peur de « finir seule ». Sur le moment même je n’ai rien dit, j’ai du mal à réagir du tac au tac, mais cette expression, pourtant répandue, n’arrête pas de tourner dans ma tête. Car en fait, ça veut dire quoi, finir seule? Ma copine, elle a des enfants, des ami.e.s, un frère, des neveux, des amants aussi, des gens autour qui l’aiment et qui ne sont pas près de l’abandonner. Elle est loin d’être seule, et la perspective de la solitude ne me semble pas être réaliste dans son cas. Par contre, elle n’a pas de couple. Et c’est là que le bât blesse. Ce qu’elle a voulu me dire est que sans couple, ou au moins une relation amoureuse stable, les filles, on est seules. Car sans le couple, il n’y a pas de « nous », il n’y a que « moi ». On peut avoir plein de personnes qui nous apprécient, qui nous aiment, qui nous soutiennent, qui font l’amour avec nous, des gens avec qui on cohabite, avec qui on partage plein de choses géniales, mais rien à faire, toutes ces choses […]
Ciao, Raffaella! Raffaella Carrà est décédée hier, à 78 ans. Je ne sais pas si vous connaissez son nom, ou ses chansons. Depuis le début des années 1970, elle était une artiste très connue de la télévision italienne, chanteuse, danseuse, présentatrice. Je me rappelle de ses émissions quand l’étais petite, de ses tenues glamour, de sa façon de danser. Elle a été un des visages du samedi soir et du dimanche après-midi des familles italiennes, pendant des décennies. « Raffa » était un personnage populaire, au sens premier du terme. Souriante, simple. On avait l’impression de la connaître. À travers la télé, elle faisait partie de la famille. Mais Raffaella était bien plus que ses paillettes, sa légendaire coiffure qui se remet toujours en place malgré les pirouettes, le « boum » qui accompagne son célèbre mouvement de tête, son rire, ou la simplicité de sa manière de se présenter. Raffaella Carrà était une artiste engagée.